06 Décembre 2012 | Romain Proton | 3 commentaires
Cousin de l’ingénieur en aéronautique qui s'occupe essentiellement des avions, hélicoptères et autres véhicules volants, l'ingénieur en aérospatiale s'occupe de la conception, du prototypage, de l'évaluation et de la maintenance de tous les engins envoyés dans l'espace : systèmes de communication, véhicules, aéronefs...
Dans le cadre de son travail, l’ingénieur en aérospatiale est amené à élaborer et à diriger des simulations informatiques en ayant recours à des modèles mathématiques avancés. Il coordonne aussi les vols d'essai et les essais au sol des aéronefs et des engins spatiaux, dont il assure le soutien logistique et opérationnel.
Pour faire carrière dans ce secteur il est conseillé, après un bac S, de s’orienter de préférence vers une école d’ingénieurs spécialisée en aérospatiale.
Des formations sont accessibles, selon les cas, après une classe préparatoire scientifique MP, PC, PSI ou PT dans de nombreuses écoles : ISAE, issue du rapprochement de deux grandes écoles d'ingénieurs en aéronautique et spatial, l'ENAC à Toulouse, l'ENSMA à Poitiers, l'ESTACA à Levallois-Perret et Laval, l'ESISAR à Grenoble, l'IPSA à Paris et Toulouse. Sans oublier l’Ecole de l’Air à Salon de Provence.
A noter que les écoles toulousaines sont désormais rassemblées, parmi de nombreuses autres spécialisées en aéronautique et aérospatiale, au sein de la prestigieuse Aerospace Valley de Toulouse.
Pour devenir ingénieur en aérospatiale, il est également possible de passer d’abord par une école généraliste ou spécialisée en électricité, informatique, télécoms, à condition d’avoir effectué des stages dans des entreprises aérospatiales ou d’avoir suivi une année de spécialisation.
Cette méthode est réalisable si vous faites partie des Ecoles centrales de Paris et de Lyon, mais aussi à l’ENSAM de Bordeaux, qui prépare à un Mastère spécialisé Ingénierie aéronautique et spatiale. L’EPF à Sceaux, propose également une filière « aéronautique et espace » en 4ème et 5ème année.
L’ingénieur en aérospatiale peut être embauché chez les grands industriels du secteur, comme EADS ou Ariane Espace. Il peut aussi obtenir des opportunités dans l’Armée ou dans des organismes de recherche, tels que l’Office national d'études et de recherches aérospatiales, le Centre d’études stratégiques aérospatiales ou le Centre national d’études spatiales de Toulouse. Amené à travailler dans un environnement multidisciplinaire et très souvent international, l’ingénieur en aérospatiale dot être également doté de compétences en langues (anglais fondamental, russe conseillé), en communication et en gestion. Il doit être prêt à travailler à l’étranger (Europe et Etats-Unis notamment).
D’après une enquête du CNSIF (Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France) en date de mars 2012, le salaire médian brut annuel 2011 pour les métiers de fabrication de matériel de transport et aérospatial s’élevait, pour les moins de 30 ans, à 39 000 € (3 250 € brut mensuels), et peut monter jusqu’à 92 473 € (7 700 € brut mensuels) en fin de carrière.
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