Par steph6987
Mise à jour le 17-02-2015
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Les différentes lois en matière d’hygiène et de sécurité au travail et particulièrement dans l’article 2 de l’arrêté N° 039/MTPS/IMT DU 26 NOVEMBRE 1984 fixant les mesures générales d’Hygiène et de Sécurité sur les lieux de travail mettent l’employeur et son travailleur au centre de l’application des mesures de prévention d’hygiène et de sécurité destinés à assurer la protection de la santé de ces derniers. Ce qui nous permet de mieux situer notre travail qui est d’évaluer dans un premier temps les précautions à prendre pour une bonne exécution des travaux dans le chantier en général et dans celui-ci en particulier, puis faire une analyse des risques quant aux travaux exécutés en hauteur pour les peintres et autres manoeuvres, ensuite nous ferrons une RA (Risk Assessment) qui nous permettra d’évoquer les mesures préventives ainsi que des mesures d’atténuation au mieux. Mais est-il possible d’atteindre le risque « 0 » en matière d’hygiène et de sécurité ?
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Plan du document :
II. Comparaison avec le pacifisme
Est désignée par l'expression de « guerre juste », une philosophie morale de la guerre, élaborée dès l'Antiquité, subordonnée à une éthique de la violence, dans la mesure où elle suppose qu'on puisse distinguer entre des usages légitimes et des usages illégitimes de la force.
Les théoriciens de la guerre juste ont pour conviction qu'il est possible de déterminer légitimement à la fois les buts de la guerre (pourquoi?) et les moyens employés par cette dernière (comment?). L'idée est donc double, en ce que la guerre juste suppose à la fois :
1) Le jus ad bellum, le droit de la guerre : en certaines circonstances, les raisons qui conduisent à la guerre peuvent être légitimes, donnant alors à la guerre une justification d'ordre moral;
2) le jus in bello, le droit dans la guerre : puisqu'il existerait une juste façon de faire la guerre.
L’idée sous-jacente à la réflexion sur la guerre juste est que la guerre serait un mal souvent inévitable, mais qu’elle serait un moindre mal et qu’on ne saurait donc d’emblée la condamner. Car la guerre serait à la fois un mal, et un moyen de remédier au mal.
La conception de la guerre juste tente ainsi de résoudre la tension entre l’obligation négative de ne pas faire le mal de manière intentionnelle (obligation qui inciterait à s’abstenir d’agir) et l’obligation positive d’agir afin qu’un mal ne se produise ou ne s’accroisse. Cette tension se résout par l’exigence de limites, limites dans les raisons de recourir à la guerre, dans les objectifs recherchés et dans les moyens utilisés (cette raison, mais pas celle-là ; pour ce but mais pas pour lui ; de cette façon mais pas de celle-là).
On l’a vu, le recours à la guerre peut être qualifié de juste quand il résulte de l’application de préceptes qui justifient et légitiment la décision de faire la guerre. On compte généralement six principes.
-La juste cause = une guerre est justifiée si elle est motivée par une ou par des cause(s) juste(s). Il y a par exemple :
• la légitimité défense, qui est la nécessité pour un pays de se défendre s'il subit ou vient de subir une attaque.
• l'attaque préemptive, nécessité pour un pays de se défendre lorsqu'il est sur le point de se faire attaquer.
• l'entrée en guerre par solidarité, pour défendre un pays ou plusieurs pays alliés qui subissent ou viennent de subir une agression ou qui sont sur le point d'être attaqués.
• les interventions humanitaires, interventions visant à protéger des populations civiles de massacres et de sévices.
-La légitimité de l'autorité = le recours à la force n'est légitime et justifié que s'il relève d'une autorité politique qui jouit d'une reconnaissance institutionnelle et démocratique.
-Le dernier recours = la guerre doit être le dernier recours disponible après l'échec de toute tentative pour parvenir à un règlement non armé d'un différend entre pays ou réseaux.
-La bonté de l'intention = un pays, pour mener une guerre qui peut être qualifiée de juste, doit être motivé par le seul et unique souci de faire le bien. Ce principe est délicat en raison de la difficulté de définir objectivement ce qu'est le bien et de le dissocier des intérêts.
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Une fois que la guerre est décidée, c’est l’ensemble des normes à faire valoir pour juger juste la manière de faire la guerre qui importe. Ici, on compte deux principes essentiels.
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Cet ensemble de principes fournit ainsi une base théorique qui montre l’exigence et la possibilité d’appliquer à la guerre des normes morales : à la fois pour en limiter les occurrences, et pour en limiter les conséquences dramatiques. Si la théorie de la guerre juste contraint le recours à la guerre par des normes, elle n’espèce toutefois pas éliminer la guerre. Au contraire elle en souligne l’utilité dans certaines circonstances (quand la guerre est légitimée) en conformité avec les huit principes évoqués ci-dessus.
La guerre juste, le pacifisme et le militarisme.
La justice serait contraire ou étrangère à la guerre, pour le pacifisme et le militarisme. La conception de la guerre juste postule qu’il n’est pas absurde de parler d’une moralité de la guerre, ce qui s’écarte autant du pacifisme pour lequel la guerre, toute guerre, est immorale, que du militarisme qui quant à lui ne reconnaît pas la nécessité d’une morale de la guerre qui aurait pour fonction de contrôler et de restreindre la guerre. Ainsi, la conception morale de la guerre juste est à comprendre comme une position intermédiaire entre deux affirmations contraires : soit aucun acte de guerre n’est moralement admissible, soit tout est permis.
Pacifisme et militarisme partagent au fond une conviction commune : lorsque les armes parlent, il ne peut pas y avoir de justice, toute guerre étant injuste selon le pacifiste, aucune guerre n’étant juste ou injuste selon le militariste.
Toute guerre est mauvaise. Si les tenants de la guerre juste ne sont pas des pacifistes, c’est parce que le pacifiste considère que la guerre n’est jamais bonne et qu’elle est un mal à rejeter quelles que soient les circonstances. La guerre conduit à commettre des actes qui devraient être condamnés, quelques soit le bien qui doit en résulter.
« Just War is just war » : la guerre juste, c’est juste la guerre ! De manière générale, pour le pacifiste, il n’y a pas de juste cause, ni de juste façon de faire la guerre. En conséquence la réflexion sur la justesse des causes ou la modération des moyens de faire la guerre est vaine.
La guerre légitimant la violence ne peut pas faire le bien. La seconde thèse qui définit le pacifisme est la conviction que la guerre ne permettra jamais d’améliorer l’état du monde. Car pour le pacifiste, la violence n’amène rien de bon. Or les guerres, quels que soient leurs effets bénéfiques, les annihilent, car elles installent durablement la violence sous des mascarades de réconciliation.
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Guerre juste et militarisme s’opposent. La conception de la guerre juste s’oppose à l’idée traditionnellement appelée militariste selon laquelle à la guerre tout est permis. Le militarisme semble en effet défendre une position simple : inter arma silent leges, « sous les armes les lois se taisent ». Tout peut être commis et subi à la guerre. L’usage de la force n’a rien à voir avec la morale, et c’est pure hypocrisie que de prétendre faire la guerre de manière juste. Pour les militaristes en effet, il n’existe ni normes ni critères de justice qui permettent de délimiter les raisons légitimes de recourir à la guerre et les moyens acceptables de la faire. Et ces convictions ont pour elles d’avoir largement inspiré la conduite de la guerre depuis les débuts de l’histoire humaine.
L’idée militariste d’une justification transcendante de la guerre. La position militariste la plus extrême est celle qui prive de toute pertinence la notion de justice de la guerre, en considérant que la guerre est par elle-même et à elle-seule une forme de justice. L’idée est que la guerre est le moteur de l’histoire, qu’elle sélectionne les cités, les peuples, les civilisations qui mériteraient de survivre, qu’elle donne aux individus l’occasion d’un accomplissement qui transcende l’humanité. Elle est l’occasion par laquelle un agrégat d’hommes devient un peuple à proprement parler.
Toute limitation imposée à la guerre, dans les motifs ou les moyens, viendrait contrecarrer l’œuvre de la guerre dans l’histoire et serait ainsi dépourvue de légitimité. Le point faible de cette position est qu’elle repose sur le postulat d’un sens général de l’histoire humaine, dont la guerre serait l’opérateur. Or un tel postulat est contestable face au caractère hasardeux, marqué de contingence et de précarité, que présentent les affaires humaines. En effet celles-ci représentent davantage une scène chaotique que la réalisation progressive d’une fin donnée d’avance. Et une fois détachée de l’hypothèse d’un sens de l’histoire, la conception militariste de l’histoire comme œuvre de justice et expression d’une moralité supérieure perd l’essentiel de sa vraisemblance.
La conception militariste “naturaliste” de la guerre. Pour la conception naturaliste de la guerre, la guerre est une nécessité naturelle qui découle des caractères fondamentaux des hommes et des États. La guerre, en somme, existe, parce que les passions et les intérêts humains la provoquent. Vouloir limiter la guerre reviendrait à être une prérogative contrenature, ce serait comme exiger d’un serpent qu’il ne pique pas. Selon la conception naturaliste de la guerre, il n’y a pas de guerres justes ou injustes car parler de justice à la guerre est toujours dénué de sens. Mais il existe des guerres stupides ou bien pensées.
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Si la paix perpétuelle pouvait être instaurée, la réflexion sur la guerre deviendrait inutile. Les États de l’Union européenne semblent être entrés dans une condition définitive de paix, à l’heure actuelle. De ce fait, la théorie de la guerre juste, en Europe, a bien l’air d’être définitivement mise au placard, car les maux qu’elle soignait paraissent éradiqués. Mais il est peu concevable que le modèle européen d’une paix perpétuelle soit transposable à d’autres régions du monde. Du coup, le besoin d’une réflexion sur la moralité de la guerre reste entier.
Aussi, l’espoir que la guerre finira par disparaître n’exclut aucunement que la guerre soit un moyen de conduire la paix. La guerre nourrit en effet le désir de paix et rend progressivement nécessaire, ainsi que le remarquait Kant, le dépassement des conflits. La réflexion sur la morale de la guerre peut ainsi contribuer aussi à créer les conditions où la guerre deviendra superflue.
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