18 Octobre 2014 | Romain Proton | 7 commentaires
L'aéronautique est une des spécialisations du métier d’ingénieur faisant le plus rêver, non loin de celle de pilote de l’air. Cependant, le terme d’ingénieur en aéronautique désigne une qualification et non une fonction précise.
Le métier d’ingénieur en aéronautique permet, de manière générique, de concevoir et de tester avions et hélicoptères de haute technologie : avions militaires pour les forces armées ou encore fabrication de fusées, de lanceurs spatiaux, de missiles et de satellites.
Sous l'appelation d'ingénieur aéronautique se cachent de nombreux profils et métiers : ingénieur études et conception, ingénieur calcul, ingénieur production, ingénieur d’essai en vol, etc. Tous ces métiers ont des champs d’intervention très larges : électronique, mécanique, aérodynamisme, optique, système embarqué, et même marketing : il faut bien vendre les pièces et les avions une fois fabriqués…
Habilités à travailler aussi bien sur la construction des appareils que sur l’instrumentation de bord, les ingénieurs aéronautique peuvent se spécialiser en mécanique (aérodynamique, conception des pièces, propulsion), en électronique (radio transmission, détection d’appareils) ou encore en informatique (logiciels de contrôle des manœuvres, des pannes...).
Pour devenir ingénieur en aéronautique, il faut, après un bac S, s’orienter de préférence vers une école d’ingénieurs en aéronautique.
Des formations accessibles, selon les cas, après une classe préparatoire scientifique MP, PC, PSI ou PT : ISAE, issue du rapprochement de deux grandes écoles d'ingénieurs en aéronautique et spatial, SUPAERO et l'ENSICA, ENAC, à Toulouse, ENSMA, à Poitiers, ESTACA, à Levallois-Perret et Laval, ESISAR, à Grenoble, IPSA, à Paris et Toulouse sans oublier l’Ecole de l’Air, à Salon de Provence. A noter que les écoles toulousaines sont désormais rassemblées, parmi de nombreuses autres écoles spécialisées en aéronautique et aérospatiale, au sein de la prestigieuse Aerospace Valley de Toulouse.
Les aspirants au métier d’ingénieur aéronautique peuvent dans un premier temps passer par une école généraliste ou spécialisée en électricité, informatique, télécoms, à condition d’avoir effectué des stages dans des entreprises aéronautiques ou d’avoir suivi une année de spécialisation : Ecoles centrales de Paris et de Lyon, ENSAM de Bordeaux ...
L’EPF à Sceaux, propose, quant à elle, une filière « aéronautique et espace » en 4ème et 5ème années.
Les ingénieurs en aéronautique peuvent travailler dans l’industrie d’aviation commerciale, pour le gouvernement et la Défense nationale. Ils peuvent aussi être embauchés chez les constructeurs comme EADS, Dassault Aviation ou Eurocopter, chez les motoristes et les équipementiers tels que Snecma, Thalès ou Sagem.
L’industrie des technologies d’information, faisant souvant appel à la conception assistée par ordinateur, est un des débouchés les plus choisis des ingénieurs en aéronautique. Les organismes de recherche sont également très demandés par les jeunes diplômés comme l’Office national d'études et de recherches aérospatiales de Meudon.
D’après une enquête du CNSIF (Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France) datant de mars 2012, le salaire médian brut annuel 2011 pour les métiers de fabrication de matériel de transport et aérospatial s’élevait, pour les moins de 30 ans, à 39 000 € (3 250 € bruts mensuels), et peut monter jusqu’à 92 473 € soit plus de 7 700 € brut mensuels, en fin de carrière.
Retrouvez le classement salaire ingénieur
Voir aussi notre fiche « Ingénieur en aérospatiale ».
Catherine Piraud-Rouet
Ingénieur en aéronautique
Détenteur d’une formation très pointue, l’ingénieur en aéronautique conçoit et teste les engins de nouvelle technologie amenés à fournir l’industrie d’aviation commerciale et militaire.
Ingénieur en aéronautique : le métier.
C’est l’une des spécialisations du métier d’ingénieur qui fait le plus rêver, non loin de celui de pilote de l’air. Mais le terme d’ingénieur en aéronautique désigne une qualification et non une fonction précise. Le diplôme d’ingénieur en aéronautique permet, de manière générique, de concevoir et de tester avions et hélicoptères de haute technologie, avions militaires pour les forces armées, voire de fabriquer fusées, lanceurs spatiaux, missiles et satellites.
Ingénieur en aéronautique : les missions.
La qualification d’ingénieur aéronautique donne accès à une multitude de profils : ingénieur études et conception, ingénieur calcul, ingénieur production, ingénieur d’essai en vol, etc. Avec des champs d’intervention très larges : électronique, mécanique, aérodynamisme, optique, système embarqué, et même marketing : il faut bien vendre les pièces et les avions une fois fabriqués…
Habilités à plancher aussi bien sur la construction des appareils que sur l’instrumentation de bord, les ingénieurs aéronautiques peuvent se spécialiser en mécanique (aérodynamique, conception des pièces, propulsion), en électronique (radio transmission, détection d’appareils) ou encore en informatique (logiciels de contrôle des manœuvres, des pannes...)
Ingénieur en aéronautique : un champ d’employeurs potentiels très vaste.
Les ingénieurs en aéronautique peuvent travailler dans l’industrie d’aviation commerciale, pour le gouvernement et la Défense nationale. Ils peuvent aussi être embauchés chez les constructeurs comme EADS, Dassault Aviation ou Eurocopter, chez les motoristes et les équipementiers tels que Snecma, Thalès ou Sagem. L’un des grands débouchés des ingénieurs en aéronautique est l’industrie des technologies d’information, qui fait souvent appel à la conception assistée par ordinateur. Sans oublier les organismes de recherche, tels que l’Office national d'études et de recherches aérospatiales de Meudon.
Ingénieur en aéronautique : le salaire.
D’après une enquête du CNSIF (Conseil national des ingénieurs et scientifiques de France) en date de juin 2010, le salaire médian brut annuel 2009 pour les métiers de fabrication de matériel de transport et aérospatial s’élevait, pour les moins de 30 ans, à 37 587 € (2 965 € bruts mensuels), et peut monter jusqu’à 86 800 € 2 965 € bruts mensuels (7 200 € bruts mensuels en fin de carrière).
Ingénieur en aéronautique : les études.
Pour devenir ingénieur en aéronautique, après un bac S, s’orienter de préférence vers une école d’ingénieurs spécialisée en aéronautique. Des formations accessibles, selon les cas, après une classe préparatoire scientifique MP, PC, PSI ou PT : ISAE (www.isae.fr), issue du rapprochement de deux grandes écoles d'ingénieurs en aéronautique et spatial, SUPAERO et l'ENSICA, ENAC, (www.enac.fr) à Toulouse, ENSMA (www.ensma.fr), à Poitiers, ESTACA, (www.estaca.fr), à Levallois-Perret et Laval, ESISAR (esisar.grenoble-inp.fr), à Grenoble, IPSA (www.ipsa.fr), à Paris et Toulouse. A noter que les écoles toulousaines sont désormais rassemblées, parmi de nombreuses autres spécialisées en aéronautique et aérospatiale, au sein de la prestigieuse Aerospace Valley de Toulouse (www.aerospace-valley.com). Sans oublier l’Ecole de l’Air, à Salon de Provence (www.ecole-air.air.defense.gouv.fr).
Les aspirants au métier d’ingénieur aéronautique peuvent aussi passer d’abord par une école généraliste ou spécialisée en électricité, informatique, télécoms, à condition d’avoir effectué des stages dans des entreprises aéronautiques ou d’avoir suivi une année de spécialisation : Ecoles centrales de Paris et de Lyon (www.ecp.fr et www.ec-lyon.fr), ENSAM de Bordeaux (www.ensam.fr/fr/centres_et.../centre_bordeaux_talence)... L’EPF (www.epf.fr), à Sceaux, propose, elle, une filière « aéronautique et espace » en 4ème et 5ème années.
Voir aussi notre fiche « Ingénieur en aérospatiale ».
Catherine Piraud-Rouet
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