La machine à vapeur de l'Université de Rice

Les chercheurs américains de l’université de Rice travaillent actuellement sur une machine à vapeur un peu spéciale. En effet, cette machine produit de la vapeur à l’aide d’énergie solaire et de nanoparticules.

La machine à vapeur des temps modernes

C’est Naomi Halas, à la tête du laboratoire de nanophotonique, et son équipe qui ont mis au point ce dispositif hors du commun. Les chercheurs ont publié les résultats de ces expériences dans la revue scientifique ACS Nano, spécialisée dans les nanotechnologies. On y apprend que la machine à vapeur a, à l’heure actuelle, un rendement de 24% soit presque 10% de plus que ce que peuvent apporter des panneaux photovoltaïques.

Partant de capteurs thermiques basiques, l’idée a été de les munir de verre transparent d’un côté. A l'intérieur on trouve un circuit d’eau qui collecte la chaleur capturée par la couleur noire du capteur. Dès lors les échanges thermiques ont lieu par conduction entre la paroi métallique du capteur et l’eau présente dans le circuit. En somme, l’équipe de Naomi Halas à transformé ce capteur en nanoparticules et l’a ensuite mis en solution dans l’eau. Le résultat est quasi immédiat, il faut seulement une dizaine de seconde pour voir des bulles de vapeur remonter à la surface.

Démonstration

Dans cette vidéo, on voit l’équipe de l’Université de Rice plonger un tube plein d’eau et de nanoparticules dans un récipient contenant de la glace. A l’aide d’une lentille de Fresnel et en concentrant la lumière sur la base du tube, on voit très vite le résultat apparaître, la température de l’eau est passée de 0° à 100° en un rien de temps !

Par ailleurs, Naomi Halas possède le soutien de la fondation Bill et Melinda Gates, de quoi assurer l’amélioration des recherches et, pourquoi pas, une utilisation future à grande échelle.

Que pensez vous de cette innovation scientifique ? Comment imagineriez vous son utilisation ?