29 Novembre 2013 | Romain Proton | 2 commentaires
Adjoindre à sa formation d’ingénieur généraliste ou spécialiste des compétences en management, communication ou logistique : une double casquette particulièrement recherchée…
Une fois son diplôme d’ingénieur en poche, l’on est soit généraliste, soit spécialisé dans un unique domaine, bien défini : génie civil, informatique, agronomie, aéronautique… En fonction de son projet professionnel, il peut être judicieux de consacrer une ou deux années supplémentaires à acquérir une formation complémentaire.
La spécialisation en management est la plus choisie par les jeunes ingénieurs, afin de combler leurs lacunes dans le domaine de l’entreprise et pouvoir plus facilement postuler à des postes de direction. Toutefois, les secteurs sont variés : conseil, marketing, qualité, logistique, communication, et même art !
Objectif, dans tous les cas : acquérir une double casquette particulièrement appréciée par les recruteurs.
En préalable au choix d’une filière, faites le point sur votre parcours et sur vos compétences :
Ce label, créé en 1986 par la Conférence des Grandes Écoles et dont l’atout numéro un est d’être étroitement calqué sur les besoins des entreprises, est accessible, notamment, après une école d’ingénieurs.
Il en existe plus de 420 en France. Un sur quatre est sous tutelle d’une école de commerce :
La plus grosse partie relevant d’écoles d’ingénieur :
Les études – d’un minimum de 350 heures - se partagent entre cours (majoritairement en anglais) dispensés par des professionnels et quatre mois au minimum de missions en entreprise.
Certaines écoles offrent la possibilité de réaliser un MS en alternance. Sélection sur QCM de culture générale, tests de langues et entretien de motivation.
La trentaine de MSc, cousins anglophones du mastère spécialisé, s'adressent avant tout aux étudiants étrangers, mais sont également accessibles aux Français.
Le MBA est le seul diplôme universellement reconnu. Il en existe 350 en Europe et 900 aux Etats-Unis. Initialement destiné aux cadres supérieurs désireux de booster leur carrière, cette formation de top niveau en gestion s’ouvre de plus en plus largement aux jeunes diplômés de niveau bac +5.
La sélection, plus ou moins drastique selon le prestige de l’école qui la chapeaute, se fait sur tests de langues, management et entretien.
Le cursus (en anglais majoritairement) dure de neuf mois à deux ans. Très souple, la formule est conçue pour se concilier avec la vie active : on peut préparer son MBA à temps plein ou partiel, à distance, en alternance...
En conférant à ses étudiants une vision globale de l’entreprise, le MBA est un indéniable accélérateur de carrière : un diplômé de MBA augmente en moyenne son salaire de 25% dans les trois ans. De quoi assurer – à moyen terme – le retour sur investissement : la scolarité coûte de 15 000 à 60 000 euros annuels…
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