Que ce soit sur un ordinateur ou un smartphone, nous passons une grande partie de notre temps à taper sur un clavier. A partir de là, des chercheurs du MIT on développé un logiciel permettant de mesurer la vitesse à laquelle quelqu'un tape sur le clavier afin d'aider à diagnostiquer la maladie de Parkinson.
07 Avril 2015 | Romain Proton | 0 commentaire
Pour écrire un mot, le cerveau doit envoyer un message aux nerfs à travers la moelle épinière afin de pouvoir utiliser les doigts. Si le sytsème nerveux central fonctionne correctement il est alors possible de taper des mots à un rythme constant. Cependant plusieurs conditions peuvent ralentir la transmission entre le cerveau et les doigts, tel que le manque de sommeil ou des maladies qui affectent le système nerveux comme la maladie de Parkinson.
Durant la première étude, les chercheurs étaient attentifs à la manière de tapper qui indiquait si une personne était en manque de sommeil ou non. Ils ont ensuite créé un logiciel afin de détecter le timing auquel les volontaires tapaient sur les touches et ont déduit que les personnes en manque de sommeil avaient une plus grande variation de vitesse. Ils ont ensuite trouvé les mêmes rasultats pour les tests sur des personnes atteintes de la maladie de Parkinson. En effet, le 21 personnes malades tapaient à un rythme plus variable que les 15 autres personnes en bonne santé.
L'algorithme développé n'est pas encore assez au point pour distinguer les personnes atteintes de la maladie des personnes en manque de sommeil. Les chercheurs ont prévu de réaliser une étude avec un panel beaucoup plus large et espèrent que ce test pourra permettre de diagnostiquer plus tôt la maladie.
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