Les plus grandes écoles d’ingénieurs ouvrent leurs portes aux sortants de Maths Spés, au terme d’une dizaine de concours communs très sélectifs, très souvent plus ou moins étroitement reliés entre eux. Toutes les clés pour ne pas y perdre son latin.
22 Octobre 2010 | Romain Proton | 0 commentaire
Les grands concours menant aux études d’ingénieurs donnent accès à la quasi-totalité des écoles d’ingénieurs. Au total, ces concours cumulent environ 10 000 places, pour quelque 18 000 candidats.
Si quelques 150 écoles sont ouvertes aux sortants de maths spé, ceux-ci n’auront toutefois à présenter qu’une dizaine de concours, les établissements ayant regroupé leurs épreuves de recrutement. Chaque concours donne accès à un certain nombre d’écoles, soit en accès direct, soit par le biais de banques d’épreuves.
Avantage pour les étudiants : faciliter la logistique et les révisions, tout en réduisant les frais de dossier et de déplacement.
L'inscription aux concours se fait généralement à partir du mois de janvier, à partir d'un site web unique : www.scei-concours.org. Le choix est à effectuer en fonction de plusieurs critères.
A partir des écoles qui vous intéressent d’abord, tant sur le plan géographique que professionnel. Par exemple, si vous aspirez à devenir dirigeant d’entreprise ou chercheur de haut niveau, vous vous orienterez plutôt vers les grandes généralistes que vers une école plus spécialisée. Dès à présent en tous cas, c’est l’occasion d’analyser en profondeur votre projet d’avenir, qui vous sera demandé lors de l’entretien de motivation…
La détermination des concours à passer est à faire aussi de manière stratégique, en fonction des matières et des coefficients des uns et des autres : de par le jeu des banques d’épreuves, certains écrits organisés par des écoles que l’on ne vise pas pouvant mener à l’admissibilité dans celle de ses rêves.
Attention : l’inscription aux concours communs ne vous inscrit pas automatiquement à ces écoles. Renseignez-vous auprès de chaque établissement.
Vue la forte sélectivité de ces concours, on ne peut qu’inciter à en présenter le plus possible (les dates sont prévues en fonction).
Les élèves choisiront ensuite parmi les propositions d’admission, en fonction de leur rang de classement. Avec de bonnes chances d’intégration si l’on est bien placé sur la liste d’attente, notamment dans les écoles de rangs moyens, vu le nombre de désistement des mieux classés au profit des écoles les plus prestigieuses…
Les épreuves écrites varient en fonction de la prépa d'origine, à l'exception du français et des langues. Par la suite, selon les concours, chaque école applique ses propres coefficients ou les mêmes que les autres écoles du groupe.
En cas d’échec ou si l’on a raté de peu l’entrée dans l’école de son choix, il est possible de renouveler la tentative un an après, en redoublant sa Maths Spé, avec des chances accrues d’intégration.
Catherine Piraud-Rouet
Un projet est décomposé en phases afin de permettre une meilleure gestion (améliorer lemanagement et le contrôle) et de faciliter les liens avec les opérations courantes. L'ensembledes phases d'un projet constitue le cycle de vie. Chaque phase est caractérisé par un livrable(résultats tangibles et vérifiables : étude de faisabilité, livraison d'un prototype,...) et desdécisions à prendre. La revue des livrables d'une phase clôt celle-ci et sa validation enclenchela suivante : elle permet de déceler et corriger les erreurs (coût) et elle déclenche la décisionde passer à la phase suivante.
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