Noëlie Di Cesare
Doctorante
Laboratoire IRTES-M3M
Université de Technologie de Belfort Montbéliard
Pourquoi êtes-vous devenu ingénieur ?
J'ai toujours été passionnée par les sciences et la technologie, c'est donc tout naturellement que j'ai choisi très tôt de m'orienter vers des études d'ingénieure.
Ainsi, j'ai cherché très tôt les études qui me mèneront au diplôme d'ingénieur, et les ai suivies : bac scientifique, Diplôme Universitaire de Technologie, et Ecole d'ingénieur.
De plus, le diplôme d'ingénieur français, bien que très peu reconnu à l'étranger, ouvre de nombreuses portes, tant dans l'industrie, que dans le monde de la recherche, puisqu'il est possible de poursuivre ses études en doctorat une fois le diplôme en poche.
Présentez-nous votre spécialité...
Je suis ingénieure mécanicienne, spécialisée en modélisée mathématique et numérique des problèmes mécaniques.
Aujourd'hui, je me suis plus particulièrement spécialisée dans le domaine de l'optimisation mathématique des structures mécaniques.
En quoi consiste votre métier au quotidien? Quelles sont vos responsabilités?
Je suis doctorante. Mon travail consiste donc à effectuer de la recherche scientifique sur un sujet précis qui m'est propre. Cette recherche se traduit par la lecture d'articles scientifiques, de livres scientifiques spécialisés, mais aussi par la mise au point de méthodes de calculs, de programmation informatique spécialisée, de modèles numériques, de nombreux calculs. Le but de mon travail est de communiquer sur ma recherche, en publiant des articles scientifiques, mais aussi en participant à des conférences scientifiques dans le monde entier, afin d'échanger des idées avec d'autres chercheurs.
En parallèle de mon doctorat, je suis aussi professeur de mathématiques et de mécanique en école d'ingénieur. Mes journées sont donc très chargées et très changeantes. J'alterne les cours, les calculs, la lecture, la rédaction d'articles, la correction de copies, les réunions avec mes directeurs de recherche, et les voyages !
Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
J'aime l'idée d'être (presque) complètement indépendante quant à la proposition de thèmes et de méthodes numériques à mettre au point. Je suis la spécialiste mondiale de mon sujet, je suis donc libre de proposer mes propres idées et de les tester. C'est aussi génial de voyager partout dans le monde, de rencontrer de nombreux chercheurs, d'échanger avec eux afin de progresser.
Ce qui est vraiment génial, lorsque l'on continue en thèse de doctorat, c'est la liberté de chercher !
Quels conseils pourriez-vous donner à un étudiant / lycéen qui souhaite devenir ingénieur ?
Travaillez ! Travaillez beaucoup, travaillez tout le temps s'il le faut !
Les bases étudiées au collège et au lycée (notamment en mathématique, physique-chimie et anglais) sont absolument nécessaires non seulement à la bonne réussite de futures études d'ingénieurs, mais aussi au métier d'ingénieur en tant que tel.
Si vous le pouvez, voyagez ! Voyagez pour ouvrir votre esprit et progresser rapidement an anglais.
N'hésitez pas aussi à contacter des ingénieurs afin de leur demander des conseils, des renseignements, je suis certaine qu'ils prendront plaisir à vous répondre !
Pourriez-vous nous donner une fourchette de salaire selon l'expérience ?
Non, je ne sais pas.
Le salaire d'un doctorant est à peu près de 1500€/mois nets d'impots.
À 5 ans, vous rêviez de devenir...
Pilote de chasse, ou chef d'orchestre.
Une anecdote rigolote ou réflexion décalée sur votre formation d'ingénieur ?
Look gothique, cheveux colorés, piercings, mon look est vraiment décalé !
Mais cela ne m'a pas empêché de réussir mes études d'ingénieur, et de les poursuivre aujourd'hui par un doctorat. Les écoles d'ingénieur ont l'esprit ouvert, et valorisent l'originalité ! Je pense sincèrement que l'originalité et l'excentricité peuvent être des points forts pour un ingénieur, qui permettent de penser différemment, de créer et d'innover !
Noëlie est doctorante au Laboratoire IRTES-M3M, et ingénieure mécanicienne spécialisée dans le domaine de l'optimisation mathématique des structures mécaniques. Elle a étudié à l'Université de Technologie de Belfort Montbéliard. Découvrez dans cet interview son parcours et son métier.
Pourquoi êtes-vous devenu ingénieur ?
J'ai toujours été passionnée par les sciences et la technologie, c'est donc tout naturellement que j'ai choisi de m'orienter vers des études d'ingénieur. Ainsi, j'ai cherché très tôt les études qui me mèneront au diplôme d'ingénieur, et les ai suivies : bac scientifique, Diplôme Universitaire de Technologie, et Ecole d'ingénieur.
De plus, le diplôme d'ingénieur français, bien que très peu reconnu à l'étranger, ouvre de nombreuses portes, tant dans l'industrie, que dans le monde de la recherche, puisqu'il est possible de poursuivre ses études en doctorat une fois le diplôme en poche.
Présentez-nous votre spécialité...
Je suis ingénieure mécanicienne, spécialisée en modélisation mathématique et numérique des problèmes mécaniques. Aujourd'hui, je me suis plus particulièrement spécialisée dans le domaine de l'optimisation mathématique des structures mécaniques.
En quoi consiste votre métier au quotidien ? Quelles sont vos responsabilités ?
Je suis doctorante. Mon travail consiste donc à effectuer de la recherche scientifique sur un sujet précis qui m'est propre. Cette recherche se traduit par la lecture d'articles scientifiques, de livres scientifiques spécialisés, mais aussi par la mise au point de méthodes de calculs, de programmation informatique spécialisée, de modèles numériques, de nombreux calculs. Le but de mon travail est de communiquer sur ma recherche, en publiant des articles scientifiques, mais aussi en participant à des conférences scientifiques dans le monde entier, afin d'échanger des idées avec d'autres chercheurs.
En parallèle de mon doctorat, je suis aussi professeur de mathématiques et de mécanique en école d'ingénieur. Mes journées sont donc très chargées et très changeantes. J'alterne les cours, les calculs, la lecture, la rédaction d'articles, la correction de copies, les réunions avec mes directeurs de recherche, et les voyages !
Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans votre métier ?
J'aime l'idée d'être (presque) complètement indépendante quant à la proposition de thèmes et de méthodes numériques à mettre au point. Je suis la spécialiste mondiale de mon sujet, je suis donc libre de proposer mes propres idées et de les tester. C'est aussi génial de voyager partout dans le monde, de rencontrer de nombreux chercheurs, d'échanger avec eux afin de progresser. Ce qui est vraiment génial, lorsque l'on continue en thèse de doctorat, c'est la liberté de chercher !
Quels conseils pourriez-vous donner à un étudiant / lycéen qui souhaite devenir ingénieur ?
Travaillez ! Travaillez beaucoup, travaillez tout le temps s'il le faut ! Les bases étudiées au collège et au lycée (notamment en mathématique, physique-chimie et anglais) sont absolument nécessaires non seulement à la bonne réussite de futures études d'ingénieurs, mais aussi au métier d'ingénieur en tant que tel. Si vous le pouvez, voyagez ! Voyagez pour ouvrir votre esprit et progresser rapidement an anglais. N'hésitez pas aussi à contacter des ingénieurs afin de leur demander des conseils, des renseignements, je suis certaine qu'ils prendront plaisir à vous répondre !
Pourriez-vous nous donner une fourchette de salaire selon l'expérience ?
Non, je ne sais pas. Le salaire d'un doctorant est à peu près de 1500€/mois nets d'impots.
À 5 ans, vous rêviez de devenir...
Pilote de chasse, ou chef d'orchestre.
Une anecdote rigolote ou réflexion décalée sur votre formation d'ingénieur ?
Look gothique, cheveux colorés, piercings, mon look est vraiment décalé ! Mais cela ne m'a pas empêché de réussir mes études d'ingénieur, et de les poursuivre aujourd'hui par un doctorat. Les écoles d'ingénieur ont l'esprit ouvert, et valorisent l'originalité ! Je pense sincèrement que l'originalité et l'excentricité peuvent être des points forts pour un ingénieur, qui permettent de penser différemment, de créer et d'innover !
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