22 Novembre 2013 | Romain Proton | 2 commentaires
Faible taux de chômage et recrutement en hausse, le poste d'ingénieur a de quoi faire rêver...
Les offres d'emploi ingénieur ne faiblissent pas. En effet, il suffit de voir les constantes demandes dans ce domaine pour le constater. Le taux de chômage ne dépasse même pas 3.5 % (contre 10.5 % pour l'ensemble de la population). Concernant le recrutement d'ingénieur, plus de 80 % des diplômés obtiennent un job en fin de cursus et en grande majorité un poste de cadre.
Niveau rémunération, ils sont bien lotis avec un salaire moyen de 67 191 € brut par an, salaire variant en fonction du secteur et de l'âge.
Le point fort de l'ingénieur, c'est qu'il est nécessaire dans beaucoup de secteurs. D'une carrière industrie, dans l'agriculture, dans la construction ou dans le tertiaire, les débouchés sont nombreux et variés.
L'ingénieur en industrie extractive (hydrocarbure, minerais ou autres) semble se détacher en terme de salaire médian annuel.
Néanmoins, un bémol apparaît toutefois dans ce poste qui semblait sans faille : en effet, les femmes sont moins bien payées. Il existe un écart avoisinant les 25 % entre les salaires des hommes et ceux des femmes. La profession a également du mal à se féminiser : les femmes ne représentent que 17 % de la profession.
L'ingénieur passe par une classe préparatoire, un IUT ou par le biais d'une licence universitaire avant d'intégrer une école d'ingénieur.
Ils sont de moins en moins nombreux à passer par les classes préparatoires après l’obtention du baccalauréat favorisant ainsi l’Institut Universitaire Technologie et l’université. Il apparaît également que 20 % des ingénieurs poursuivent leurs études, par exemple avec une formation dans le management, afin d’accéder plus rapidement aux plus hauts postes des entreprises.
Ce double diplôme suscite beaucoup les convoitises des recruteurs étrangers. Ainsi, appâtés par des salaires mirobolants et des perspectives internationales, les ingénieurs français s’expatrient ; principalement en Suisse, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Une preuve de la « fuite des cerveaux » des ingénieurs de l'Hexagone.
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