26 Septembre 2013 | Romain Proton | 0 commentaire
La relance de l'industrie aéronautique en France, notamment avec Airbus et son carnet de commandes bien rempli, débouche sur l'embauche de 3000 collaborateurs cette année, dont 65 % d'ingénieurs. Rappelons que Airbus avait déjà recruté plus de 10 000 cadres et ingénieurs entre 2011 et 2012.
Airbus et ses sous-traitants doivent faire face à des nouveaux programmes d'industrialisation qui nécessitent des ingénieurs structures, ingénieurs système, des experts qualités, des managers de projets, ou encore des ingénieurs techniques.
Le grand groupe industriel Safran prévoit lui aussi une campagne de recrutement importante avec 2500 nouveaux postes en France pour l'année 2014. La société d'ingénierie et de conseil Akka Technologies prévoit 3000 embauches d'ingénieurs au niveau mondial, dont 1600 sur le territoire.
Akka Technologies intervient dans plusieurs domaines des transports, l'aéronautique, le ferroviaire, l'automobile, et nécessite aussi bien des ingénieurs systèmes embarqués, que des spécialistes de l'optimisation des matériaux, motorisation, méthodes, ou ingénieurs process.
Ces nouvelles compétences sont de plus en plus demandées, notamment dans les pays étrangers comme la Chine ou les Etats-Unis. La filière d'ingénierie automobile française est prisée à l'étranger, un étudiant ingénieur français a toutes ses chances d'être placé sur des postes à responsabilité assez rapidement.
Les ingénieurs doivent être mobiles et bilingues, c'est une condition nécessaire dans un métier qui devient de plus en plus internationalisé.
Les grands groupes français continuent de renforcer leur population d'experts. La SNCF prévoit une politique d'embauche accrue cette année, avec l'arrivée de 700 nouveaux ingénieurs. Un plan de recrutement qui se poursuivra aussi en 2014, principalement avec la recherche d'ingénieurs en génie électrique et des ingénieurs en génie civil.
Le leader mondial de l'ingénierie des infrastructures de transport public, Systra, prévoit un grand projet d'expansion à l'étranger et nécessite de doubler ses effectifs. L'entreprise, moins populaire, peine à combler ses postes.
La filiale de la SNCF, Keolis, mène une politique similaire d'embauche et ambitionne de gagner en visibilité au niveau mondial. Tous ses secteurs sont susceptibles de recruter des jeunes diplômés et de les préparer à une éventuelle mobilité géographique.
Les débouchés pour les ingénieurs se portent toujours aussi bien, les jeunes diplômés et les ingénieurs expérimentés ont toute leur place dans le paysage industriel international. |
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