01 Février 2013 | Romain Proton | 1 commentaires
Cela m'a semblé naturel compte tenu de mon esprit cartésien, curieux et technique. C'était une formation qui me semblait intéressante et accessible vu mon niveau scolaire.
J'ai intégré l'ENSERG (actuellement PHELMA) car je voulais faire de l'électronique. A l'époque, l'informatique débutait juste sa croissance et ne m'apparaissait pas comme une matière intéressante. Quelle erreur de penser cela alors que j'allais faire 100 % de ma carrière dans l'informatique ! La formation, à l'époque, était très technique et axée développement. Nos enseignants étaient d'un niveau impressionnant et reconnu. J'y ai appris la technique mais aussi la gestion de projet et beaucoup de méthode. J'ai cependant souffert du manque d'ouverture vers le monde de l'entreprise. Depuis, l'INPG a considérablement évolué pour se mettre en phase avec le monde extérieur et les besoins de l'entreprise.
J'ai effectué deux stages : un stage ouvrier et un stage de fin d'étude. C'était mon premier contact avec le monde de l'entreprise et une vraie révolution.
Je suis ingénieur en électronique mais je n'ai exercé cette fonction que le temps de mon stage de fin d'étude. J'ai ensuite exercé 27 ans dans l'informatique. A partir de mes connaissances d'ingénieur, j'ai évolué vers un métier plus managérial et vaste.
Je suis directeur commercial d'une PME innovante spécialisée dans les services informatiques (le Groupe AIRRIA). J'ai en charge la définition de l'offre, la conception des supports à la vente, le tarifaire, l'animation de la force commerciale, le management de l'équipe au quotidien et la négociation avec les grands comptes. A partir de mes connaissances techniques, c'est un métier qui demande beaucoup d'écoute et de créativité.
La créativité indispensable à l'innovation dans le monde d'aujourd'hui et le management des hommes.
A 51 ans, on a un point de vue différent sur le sujet. En ce qui me concerne j'ai plutôt une ambition : Faire progresser l'entreprise et faire partager mon savoir.
Allez-y, c'est un métier passionnant qui a de multiples facettes et qui vous ouvre les portes de beaucoup d'univers différents et enrichissants. Il est plus utile d'apprendre à apprendre, évoluer et s'adapter que d'empiler des tonnes de connaissances qui seront obsolètes 5 ans après votre début de carrière. L'Anglais est un must-have, sans cette langue, n'y pensez même pas ! En plus de l'anglais, une autre langue est et sera un grand plus dans le monde de demain.
Un esprit cartésien et curieux, une volonté d'apprendre et une capacité à raisonner. Pour moi, il n'y a pas de profil particulier. Je me permets juste de dire que ce métier est aussi passionnant pour une femme que pour un homme.
En 2013, les secteurs porteurs en France seront les services de proximité (services aux entreprises, hôtellerie, restauration, ...). A mon sens, le secteur porteur se définit plus par la taille de l'entreprise que son domaine d'intervention, l'avenir est aux PME de moyenne taille avec de l'innovation et de la flexibilité.
Je vais parler pour les domaines que je maitrise :
- Un ingénieur débutant peut espérer un salaire brut mensuel hors-prime de 2500 €
- Un ingénieur confirmé peut espérer un salaire brut mensuel hors-prime de 4000 €
- Un cadre supérieur dans un grand groupe peut espérer un salaire b a hp de : 7500 € avec un variable de 20 000 € à l'année
J'ai peur que la place soit à prendre. Le métier d'ingénieur souffre d'une mauvaise réputation auprès des femmes. Aujourd'hui, encore plus qu'hier, nous avons besoin de femmes dans ce métier car elles apportent une vision et une approche très complémentaire des hommes et c'est extrêmement utile pour l'innovation et l'évolution.
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